Carlos Gardel, l’âge d’or du tango – Edmundo Eichelbaum

Histoire / 15 x 23 cm / 228 pages
 

Une biographie de Charles Romuald Gardes, de sa naissance à Toulouse le 11 décembre 1890 jusqu’à sa mort mystérieuse le 24 juin 1935 en Colombie dans un avion de la compagnie SACO…

Ce livre est le contraire de ce que son titre pourrait faire craindre: Ni une biographie romancée, ni un panégyrique. Dans un remarquable souci d’honnêteté  l’auteur nous donne à lire le récit authentique d’une vie, sans que sa recherche de vérité lui fasse perdre l’affection qu’il porte à son héros.” Chantal Brunschwig.

Référence bibliothèque Braise Tango: GT4

 

Commentaires

2 réponses à “Carlos Gardel, l’âge d’or du tango – Edmundo Eichelbaum”

  1. Lecteur anonyme

    La vie de Carlos Gardel, le magicien du tango, que les Argentins surnommèrent “le maître de la tristesse”, est un véritable roman. Ce jeune Toulousain, né de père inconnu en 1890, débarque à Buenos Aires à l’âge de trois ans et grandit sur le pavé de la rue parmi les immigrés, les débardeurs, les voyous. Noctambule et fugueur, il n’a qu’une idée, qu’une obsession, devenir chanteur, le chanteur du Río de la Plata. Et non seulement, grâce à sa voix extraordinaire, à ses dons multiples, à un travail acharné, il parvient à ses fins, mais encore, après avoir révolutionné le tango chanté par l’apport de l’argot (et l’avoir ainsi paradoxalement sorti de son ghetto), il conquiert l’Europe, puis le monde. Lorsqu’il meurt, en 1935, dans une mystérieuse collision d’avions en Colombie, c’est l’une des plus grandes stars de son temps. Et cinquante ans après, dans la mémoire populaire, son nom est resté synonyme de l’immortel tango.

  2. Y

    Cette biographie intéressante est manifestement écrite par un fan (c’était prévisible), mais reste toutefois crédible, malgré ses développements qu’on soupçonne ‘un poquito’ romancés. Ce qui est le plus intéressant à mon sens est, non la vie de l’idole (restituée comme étant celle d’un proche parent ou un voisin), mais son contexte qui fourmille d’informations anecdotiques sur les acteurs de la musique et ses liens avec la danse à l’époque. Une lecture enrichissante sur un plan documentaire, et qui permet de comprendre comment de ‘Galleco’ ce morocho est devenu ‘Carlito’, un héros national.

    Une remarque à propos du titre : Carlos Gardel n’a pas connu l’époque de l’âge d’or, il a accompagné la vieille garde !