L’auteur, Léon Levy Bencheton , a fourni un travail colossal pour livrer avec son ami Alfonso Pacín 68 tangos d’anthologie chantables en français, en conservant la rythmique.
France Garcia Ficheux (La Salida) rapporte que
“cela a été l’objet de longues et riches discussions autour d’un mot, d’un sens, d’un sentiment exprimé“. En Espagne l’ouvrage a été salué par le bandéoniste Daniel Binelli, par le directeur du festival tango de Grenade. En Argentine par Norberto Barland (poète) et Walter Romero (chanteur) et (excusez du peu !) l’Académie Nationale du Tango. En France par Gustavo Beytelmann, Ana Karina Rossi, etc.
Plus d’excuse pour éluder la musicalité en dansant !
Y
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30 mars 2022 @ 06h59
Ma pratique de l’espagnol ne va pas au delà des besoins de la conversation utilitaire dans la rue. C’est en feuilletant cette anthologie en français que j’ai découvert la finesse des poésies du tango. Ces textes qu’avec une compréhension très rudimentaire j’imaginais souvent à tort comme des mélodrames ou des romances à l’eau de rose, développent la plupart du temps des sentiments complexes ou expriment le mal être latent des expatriés. En choisissant les termes avec soin, en replaçant les situations dans leur contexte, avec des références auxquelles nous n’étions pas familiarisés, l’auteur nous fait percevoir la grande beauté de ces poésies.
Je n’ai qu’un regret: ne pas être en mesure d’appréhender cette qualité tandis que se déroule la danse, sauf à l’avoir déjà appréciée au préalable par la lecture de ce livre.
Je l’ai donc mis aussi dans ma bibliothèque personnelle, ce qui me permet en quelque sorte de savourer le nectar de la milonga aussi à la maison…