Tangos – Jean-Luc Thomas
Photographie & Histoire / 26 x 31 cm / 130 pages
De l’âge d’or des années 1940 à la formidable renaissance actuelle après l’étouffement de la dictature, TANGOS, dévoile toute la diversité d’une culture universelle qui, dans l’atmosphère fièvreuse des milongas argentines ou des bals des quais de Seine, tire sa richesse et sa substance de la danse, de la poésie populaire et de la musique du Rio de La Plata.
Réf. Bibliothèque Braise Tango: PH3
Lecteur anonyme
21 décembre 2020 @ 21h18
Un superbe album envoûtant sur l’art du tango, qui réunit danse, musique mais aussi esprit de la culture tanguera, à travers un texte riche et de sublimes photographies.
Tango, tangos est un livre qui se veut transversal dans son approche de la musique du Rio de la Plata, soucieux de considérer toutes les formes de la culture tanguera dont Horacio Ferrer, poète majeur de la rénovation et président fondateur de l’Académie nationale du tango en 1990, s’est toujours plu à souligner la pluridisciplinarité : musique, danse, poésie et déclamation. Les serviteurs de ses muses seront donc convoqués au fil de l’ouvrage, qui n’entend pas mépriser l’histoire mais encore moins s’y enliser. S’il est question, ici ou là, de se retourner, que le regard se fasse caressant plutôt que nostalgique, car loin de s’être tus, les talons des danseurs n’ont jamais résonné aussi fort à travers le monde, et, sur les rives de La Plata, berceau du genre, le tango a surpassé la nostalgie de son âge d’or des années 40 pour redevenir un enjeu culturel. Son actualité ne se tarit pas au cœur d’un quotidien argentin souvent cruel mais perpétuellement bouillonnant et créatif. Le tango gagne tous les coeurs… Tango, tangos porte le témoignage d’un passeur impliqué, vivant le tango avec toute la subjectivité et la passion qu’il réclame, utopiques et fraternelles, avec les plus beaux mots et les plus belles images pour le dire.
Y
17 décembre 2013 @ 15h31
Voici un beau livre. Dès l’introduction, délicate et poétique, il s’avère qu’il ne s’agira pas d’une fresque historique mais de touches de lumière qui cisèlent quelques facettes du tango.
Les images, instantanés pris par les amis ou les journalistes, appuient les textes documentés et référencés. Ces noms fameux que nous connaissons tous ont maintenant un visage. Ils nous sont plus proches. Nous sommes introduits à La Confiteria Ideal plus chaleureusement que nous le serions à la Closerie des Lilas.
La musique est le véritable héros du tango dans cet ouvrage où l’auteur assume pleinement son attrait prononcé pour l’authenticité et son goût de l’innovation.
J’extrais, concernant la danse : Mon très sage maître m’a dit, à la première leçon : ‘Vas-y, en avant ‘ et tout de suite après : ‘Attends, pas encore’. A la deuxième leçon : ‘Ne t’alourdis pas avec des connaissances de pas qui d’entrée te font perdre ce que tu as acquis d’instinct.’ C’est pourquoi il n’y a pas eu de troisième leçon.
Et un peu plus loin, concernant la musique :’C’est de l’inculture de penser que le bon c’est ce qui doit rompre avec la tradition’(Varchausky, El Arranque).
L’auteur, dès 2002, pressent avec optimisme la venue d’un second âge d’or. Aujourd’hui il doit être comblé.